Défense et illustration 1) de la nécessité d'étudier toutes les langues, même quand elles ne sont parlées que par des communautés peu nombreuses, 2) des vertus du bi/multi-linguisme, en général et à l'école en particulier. Le premier point est au coeur du grand programme du CoEDL (voir le site). Le second point prolonge des rencontres antérieures qui ont eu lieu à Nouméa en 2010 (ALK, UNC, Agora-SHS:
L'école plurilingue dans les communautés du Pacifique), à Sydney, à Canberra en 2016 (ANU-Ambassade de France en Australie:
Symposium on Bilingualism and Multilingualism in Schools in the Oceania-Pacific-Region) :
www.alk.gouv.nc/portal/page/portal/alk/ress_docu/lecoleplurilingue
Pendant cinq jours, des conférences grand public, d'autres plus spécialisées, et des ateliers de formation pour tous les praticiens alterneront.
C'est aussi l'occasion de renforcer les liens entre l'ANU et l'UNC. C'est la raison pour laquelle le programme EHESS@ANU Pacific-dialogues s'est impliqué dans la proposition initiale de cette rencontre et participe à l'événement. Les collègues australiens participants sont tous également francophones et ont accepté de présenter leurs travaux en français, afin que le plus grand nombre d'auditeurs –et ensuite de lecteurs—de Nouvelle-Calédonie puisse profiter de cette rencontre (les résultats seront publiés par les Presses Universitaires de l'UNC). Cette générosité de la part de nos collègues anglophones mérite d'être soulignée, tout comme le fait que Nicholas Evans, après avoir publié son livre
Dying Words, a tenu à le faire paraître aussi en français.